Définir la valeur d’un projet digital pour maximiser le ROI

14 Juin 2021

Vous avez une idée. Une app, une plateforme, un site.

Vous êtes convaincu qu’elle va changer quelque chose. Mais… changer quoi, pour qui, et dans quel but ?

Tant qu’on n’a pas défini la vraie valeur d’un projet digital, on risque de construire une machine complexe, mal utilisée, mal adoptée, et qui ne répond à aucun besoin précis.

C’est un réflexe courant : on part tête baissée.
Mais si on veut que ça serve (vraiment), il faut ralentir et poser la question :
À quoi va servir ce projet ? Pour qui ? Et c’est quoi, réussir ?


1. Ce n’est pas (juste) une question d’outil

Un site ou une app ne vaut rien s’il n’a pas de rôle, de mission, d’impact identifié.
Créer un “espace”, un “référentiel”, un “portail”… c’est flou. Et ce qui est flou se transforme vite en usine à gaz.

Exemple classique :

“On veut digitaliser la relation client.”
→ Oui, mais pourquoi ? Pour gagner du temps ? Mieux répondre ? Qualifier des leads ?
→ Et comment saura-t-on que ça marche ?

💡 Posez ces 3 questions simples :

  1. Qui va s’en servir ? (vraiment)
  2. Dans quel contexte ? (à quel moment de sa journée ?)
  3. Qu’est-ce que ça va changer pour lui ? (gain ? clarté ? autonomie ?)

2. Identifier la valeur perçue avant la valeur livrée

Un projet digital réussi, ce n’est pas un projet qui “fait tout ce qu’il devait faire”.
C’est un projet qui a un effet visible : sur les gens, sur l’organisation, sur les résultats.

“On veut créer un CRM métier sur-mesure.”
– OK, mais quelle valeur les utilisateurs vont-ils ressentir au quotidien ?
→ Moins d’erreurs ? Moins de double saisie ? Plus de lisibilité sur les priorités ?

🔎 Parfois, il suffit de 2 écrans bien pensés pour faire toute la différence.
Avant de penser “fonctionnalité”, pensez “frustration à éliminer” ou “effet positif à déclencher”.


3. Attention : plus il y a d’acteurs, plus la valeur d’un projet digital doit être claire

Un projet digital avec 3 parties prenantes (dirigeant, utilisateurs, prestataires), c’est un terrain de jeux… et de flou.

Si on ne formalise pas la valeur commune, chacun avance avec sa propre définition du succès.

L’équipe métier veut gagner du temps.
Le dirigeant veut piloter.
Le prestataire veut livrer.
Résultat : on fait tout un peu… mais rien complètement.

💡 Mettez noir sur blanc ce que le projet doit changer, pour chacun.
Et validez ensemble une formulation unique, claire et partagée.


4. Réduire l’ambition ≠ réduire la valeur

Vouloir faire “un outil complet, évolutif, avec tout intégré”… c’est noble.
Mais si on n’arrive pas à le sortir, c’est inutile.

✅ Commencer petit, ciblé, utile → c’est ça, construire la valeur par l’usage.

Un module, un parcours, une action. Et ensuite, on observe.

C’est ce qu’on appelle “faire un premier effet waouh” :
Un truc simple, rapide, mais qui fait dire à l’utilisateur :
“Ah ouais, OK, là ça m’aide vraiment.”


5. Définir la valeur, c’est cadrer intelligemment

Ce n’est pas une perte de temps.
C’est un outil de cadrage, d’arbitrage, d’alignement.
Et surtout, c’est un levier pour dire “non” à tout ce qui ne sert pas l’impact.

Chez Cymple, on utilise cette phrase pour cadrer dès le début :

“Si à la fin de ce projet, les utilisateurs disent [compléter ici], on aura réussi.”


En résumé : pas de valeur = pas de vision = pas de projet

  • Pas besoin de PowerPoint. Juste de clarté.

  • Pas besoin de roadmap complexe. Juste d’un cap partagé.

  • Pas besoin de tout anticiper. Juste de savoir ce qu’on veut changer, pour qui, et pourquoi.

Et vous, c’est quoi la vraie valeur de votre projet ?
👉 Si vous avez du mal à la formuler, on peut vous aider à y voir plus clair.
Chez Cymple, on pose les bonnes questions pour éviter de faire joli… mais vide.